Eric Jean-Jean sur Obladi
Animateur sur RTL, légende de la culture musicale sur les ondes, il emmène ses auditeurs dans l'histoire des plus grands succès. Ses nombreuses rencontres et inspirations nous imposait d'ouvrir sa playlist. Avec plaisir.
Alors qu'il nous raconte via Instagram l'histoire des chansons que nous aimons, depuis son salon, et accompagné de Pénélope, sa chatte à l'oreille musicale, il nous partage ses références : Neil Young, Radiohead et Jacques Brel.
Il nous confie son amour pour Renaud et des instants uniques vécus dans les studios de RTL avec Cathetine Ringer ou Aaron.
La playlist d'Eric Jean-Jean se chante, se danse et évidemment se raconte.
Au-delà de son rôle d’animateur, Éric Jean-Jean est un véritable passeur d’histoires musicales. Chaque titre qu’il évoque est chargé d’anecdotes, de souvenirs et d’émotions. Sa playlist est à son image : riche, éclectique et intemporelle.
Dans cette interview exclusive sur Obladi, il revient sur les artistes qui l’ont marqué, mais aussi sur les coulisses de ses rencontres avec des légendes de la musique. Entre rock, chanson française et découvertes personnelles, il nous invite à redécouvrir des classiques sous un nouvel angle.
Son amour pour la musique ne se limite pas à la radio : il le partage quotidiennement avec son public, que ce soit à travers ses émissions ou ses récits sur Instagram. Entre passion et transmission, Éric Jean-Jean nous rappelle que chaque chanson a une histoire, et que la musique est avant tout une émotion à partager.
Ce qui est fascinant avec OK Computer, c’est à quel point cet album capture l’essence du voyage, autant physiquement que mentalement. Il ne s’agit pas seulement de mouvement, mais aussi d’une errance intérieure, d’un sentiment de déracinement mêlé à une certaine mélancolie futuriste. No Surprises, en particulier, avec son carillon doux et hypnotique, donne cette sensation étrange d’être en suspension, comme dans une bulle hors du temps.
Et puis il y a Everything Counts de Depeche Mode, qui marque une époque bien précise, un instant figé dans la mémoire musicale. Ce morceau, c’est l’entrée dans un monde sonore où la musique électronique commence à prendre une dimension plus introspective, presque cinématographique.
Mezzanine de Massive Attack, c’est autre chose : une atmosphère plus dense, plus urbaine, qui se prête aussi bien aux soirées entre amis qu’aux moments où l’on se retrouve seul avec ses pensées. Teardrop est sans doute l’une des chansons les plus emblématiques du trip-hop, et il y a cette élégance dans le contraste entre le beat marqué et la voix aérienne qui flotte au-dessus.
Et puis, il y a ces moments rares où la musique en live prend une toute autre dimension. Comme cette performance improvisée de And I par Catherine Graindorge, qui n’a pas seulement été un moment de radio, mais une véritable immersion dans l’énergie brute du morceau. Ce genre d’instant où l’on oublie tout, où seule la musique compte.
Enfin, A Day in the Life des Beatles représente peut-être l’apothéose de cette capacité qu’a la musique à raconter une histoire en plusieurs actes. Ce morceau est une construction en soi, presque une bande-son d’un film jamais tourné. L’intersection entre les paroles de Lennon et McCartney, la montée orchestrale en chaos contrôlé, et cette ultime note de piano qui résonne longtemps après la fin… c’est une sorte de voyage en lui-même.
🎧 Plongez dans la playlist d’Éric Jean-Jean sur Obladi et laissez-vous emporter par son univers musical unique !
